En 1950, le navire devient le "
MASOALA", du nom d'une région au nord-est de Madagascar, qu'il doit rejoindre pour poursuivre sa mission. Mais revers du destin, c'est le "Marius Moutet" qui part à sa place en mai 1951. Au lieu de sillonner l'océan indien, Le "MASOALA" rejoint tristement les Ateliers et Chantiers de la Haute-Seine, à Villeneuve le Roi pour une refonte. Ses deux chaudières vapeur sont remplacées par deux moteurs diesel Sulzer de 240 CV chacun.
En 1952, à nouveau fin prêt, le bateau appareille pour son nouveau port d'attache : Pointe-à-Pitre en Guadeloupe, où il arrive le 16 mai. Il est rebaptisé pour sa nouvelle mission : le "
CARAÏBE", et l'histoire montrera qu'en Caraïbe il vivra et restera.
Juillet 1963, usé par ses nombreuses campagnes en Martinique, Guadeloupe et Guyane, le "CARAÏBE" est amarré au quai des ponts et chaussées de Pointe-à-Pitre, puis vendu à un ferrailleur qui commence son démantèlement, tandis que le "Marius Moutet" prend à nouveau sa place.
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