Vital
RIGAUX
Sa Biographie
Les difficultés années 1335-1938
Dès 1935 , l’effectif du corps va commencer à diminuer, ce qui amènera le capitaine Vital RIGAUX à saisir le maire d’alors, afin qu’une démarche par annonce d’appariteur pour le recrutement de douze jeunes gens soit effectuée. Parallèlement, il demande l’installation d’une sirène puissante sur le toit de l’arsenal afin d’améliorer l’alerte des sapeurs-pompiers. En l’attente de cette installation, il prend la décision de faire sonner le tocsin de l’église en plus de l’alerte donnée par les clairons et les tambours en cas d’incendie. De plus, il fait déposer aux usines HALLER et du PIED CELLE la liste des sapeurs-pompiers employés dans ces entreprises afin qu’ils soient prévenus en cas de sinistre.
En 1937, l’effectif de la compagnie est au plus bas. Le capitaine RIGAUX averti alors le maire Paulin JORIS, en ces termes : « …sur un effectif de 21 présents, il faut au moins compter quatre à cinq malades ou blessés, sans compter les exemptions suivant l’heure d’un sinistre. Il est absolument impossible de garantir un service ….. »
Le 4 avril 1937, nouvelle intervention du capitaine RIGAUX auprès de la municipalité, afin de transmettre une demande collégiale des sapeurs-pompiers, demande relative aux indemnités qui leur sont octroyées afin qu’elles soient réévaluées. Malgré une réponse favorable de la municipalité , le 17 mai 1937 le capitaine transmettra de nouveau au maire les désidérats du personnel , à savoir : « être payés sur une somme fixe annuelle comme précédemment et non à la manœuvre… »
Les revendications des hommes du capitaine RIGAUX, émergent dans un contexte de Front Populaire et de la dévaluation du franc en 1936 et sont sans doute à rattacher à la situation sociale et économique du moment.
Côté commandement, le capitaine porte à la connaissance de la municipalité : « quant aux chefs et au conseil d’administration, il ne nous est plus possible, de diriger, ou d’employer les règlements, sur les manquements , sur les malades et blessés, les permissions, les amendes, etc.. Ils deviennent bénévoles et donc plus de sanctions disciplinaires. Dans l’intérêt général, je vous prierai de bien vouloir , comme par le passé, fixer une somme annuelle, à seule fin d’éviter toutes discussions et complications../…au sujet du recrutement, pas une seule demande, quelle décision pensez vous prendre ? »
Un terrain d’entente sera trouvé avec la municipalité.
è-
Modifié le 05/07/2008